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 Scoutisme de Baden-Powell 

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Les buts du scoutisme 

1. La santé

Le scoutisme met l'emphase sur la santé physique en encourageant le scout à faire des activités sportives. C'est la santé par les éléments sportifs, par des exercices, par une saine hygiène personnelle et en acquérant une certaine endurance. C'est combattre le stress créé par la vitesse.

Trop de jeunes ne savent plus se lever et se coucher. Ils mangent vite et travaillent courbés. Leur endurance en est limitée. Cela les prédispose aux névroses douces, à l'embonpoint et autres maladies précoces que l'on constate entre 30 et 45 ans et même plus jeune. De toute façon, il est clair que c'est très malsain. Par l'approfondissement d'une discipline personnelle, par la pratique et une certaine surveillance, le scoutisme propose aux victimes du confort de s'occuper eux-mêmes de leurs globules tout en respirant l'air pur. Le scoutisme n'est pas un mouvement sportif comme tel, mais il donne une discipline personnelle et le tout donne un esprit saint dans un corps sain. La santé détermine dans une certaine mesure l'équilibre de notre puissance spirituelle. De plus, les sports verront à former leurs muscles.

2. Service du prochain (l'esprit de service)

Le scoutisme éveille l'esprit de service. Baden-Powell propose l'intégration d'un réflexe, l'acquisition de l'instinct de servir à partir du geste de la bonne action (B.A.). En développant ce réflexe, il demande à l'individu de lâcher son égoïsme pour penser aux autres... Penser de servir les autres avant soi.

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Au point où en est la société, elle n'a de chance de progresser sainement que par la participation de chaque individu doté d'un appoint substantiel, c'est-à-dire :

1- Intelligent et maître de soi;
2- Rempli d'assurance et de confiance en soi;
3- Ayant la santé et la force;
4- Et la volonté de servir autrui avant soi; 
5- Et enfin, avoir le sens de Dieu1.

On retrouve dans ces mêmes cinq buts les impératifs de toute éducation fondamentale, c'est-à-dire  :

3. Le sens de Dieu1 (spiritualité / sens de l'idéal)

Il est maintenant un fait que l'argent gluant, le vacarme et la vitesse ralentissent ou stoppent la croissance de l'Homme. Ils créent une sorte d'incompatibilité avec le divin. Si le jeune s'enracine ou se cramponne dans un matérialisme, il est perdu.

À ces victimes du bruit, de la publicité et des impressions chocs, des cyclones de sang, le scoutisme offre un carré d'herbe, des arbres et des plantes. Cela aide à reprendre ses sens... le sens...

Dans la nature des révélations... il en tombe tous les matins...

Dans les grandes villes, il est difficile pour le jeune de penser ou de prier le Créateur, à cause du bruit qui l'entoure; il y a l'aspect de l'argent, malgré qu'il faut qu'il y en ait, le temps peut bloquer ainsi la gène, de la risée des autres. Il y a aussi l'aspect de prier avec la vitesse. Le scoutisme tente de cultiver le sens de Dieu à sa manière. Il opère pour commencer au niveau élémentaire. Aux victimes du bruit, le scoutisme propose un coin dans la nature, un petit coin de tranquillité et de paix. Il y a toujours la merveille de la nature qui nous rapproche facilement de Dieu.

4. Débrouillardise (le sens du concret)

Le scoutisme veut accroître le sens du concret en apprenant différentes techniques, obligeants les scouts à se débrouiller avec les moyens dans la nature et qui peuvent leur donner un certain confort sans que ce soit dans un palais.

La débrouillardise n'est pas à confondre avec le système D., car ce sont des choses qui s'apprennent. Elle naît d'un certain sens pratique, d'une aisance à s'adapter, d'interconnexion sûre entre la tête et les mains, et amène à développer le sens de la créativité. Les techniques signifient l'adaptation et la concrétisation de tout cela. L'individu voit l'amélioration.

On parle de plus en plus de recyclage, d'adaptation, d'éducation perpétuelle et permanente. Dès son jeune âge, chez les scouts, on exerce le garçon de façon purement et simplement « prospective ». On développe chez lui la débrouillardise par la vie scoute et par les techniques (initiative et ingéniosité). Techniques avec un 's' signifie à la fois, adaptation et sens du concret.

5. Formation du caractère (la personnalité)

Baden-Powell voulait cultiver la personnalité, au sens qu'il donnait au mot caractère le fait de vivre ensemble en équipe permet une vie sociable. Le scoutisme veut aussi développer le sens de décision. Le scoutisme propose aux victimes du modernisme sous toutes ses formes de prendre en main leur propre réanimation, voir leur propre éducation. On veut former le courage mental, être capable d'affronter la vie. BP donne une chance de progresser dans la maîtrise de soi.

La formation du caractère, c'est de développer son propre système de décisions et d'opinions, de ne pas être mouton, suiveur, mais bien un leader.

Préc.: FondementsSuiv.: Dimensions du scoutisme

 

  1. Le sens de Dieu n'est pas en soi un but du scoutisme tel que défini par son fondateur, Baden-Powell. Cependant, à l'époque, la religion était omniprésente dans la société occidentale; elle faisait partie intégrante de la société. Il était donc clair pour le fondateur que la religion était un élément qui englobait le tout.

    L'implantation du scoutisme dans plusieurs pays s'est [malheureusement - diront certains] effectué par le truchement du clergé local qui mit davantage d'emphase sur le « Sens de Dieu » que ne l'aurait fait le fondateur. Faut-il le rappeler, l'objectif du scoutisme n'est pas de former de futurs prêtres, mais bien de futurs bons citoyens.  haut.gif

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Mis à jour / révisé le 26-04-2009
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