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 Scoutisme de Baden-Powell 

technique

La légende du feu 

(Père Jacques Sévin)

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1. 1. Les scouts ont mis la flamme
Aux bois résineux,
Écoutez chanter l'âme
Qui palpite en eux.
2. J'étais jadis un prince
Perfide et méchant
Dépeuplant sa province
Des petits enfants.

Refrain : Monte flamme légère,
Feu de camp si chaud, si bon,
Dans la plaine ou la clairière,
Monte encore et monte donc,  (bis)
Feu de camp si chaud, si bon.

2. J'étais jadis un prince
Perfide et méchant
Dépeuplant sa province
Des petits enfants.

3. 3. Me tendit ses embûches,
L'enchanteur Merlin,
M'enferma dans les bûches
Du grand bois voisin.

4. Depuis lors je dévore
Tout autour de moi,
De me voir près d'éclore
On tremble d'effroi.

4. Depuis lors je dévore
Tout autour de moi,
De me voir près d'éclore
On tremble d'effroi.

5. Mais des arbres qui flambent
Je suis prisonnier,
Et mes bras, et mes jambes
Brûlent tout entiers.

6. Ce terrible supplice
M'a bien converti
Et pour votre service
Me suis fait petit

6. Ce terrible supplice
M'a bien converti
Et pour votre service
Me suis fait petit

7. Je m'installe en vos chambres,
À votre foyer
Pour réchauffer vos membres
Et vous égayer.

8. C'est moi qui vous éclaire
Dans les longues nuits,
Qui vous rend plus légère
La peur ou l'ennui.

8. C'est moi qui vous éclaire
Dans les longues nuits,
Qui vous rend plus légère
La peur ou l'ennui.

9. J'entre dans la cuisine
Et fais chanter l'eau,
Et je sors de l'usine
Par le haut fourneau.

10. Je permets que m'allume
Le pauvre ouvrier,
Forgeron sur l'enclume
Ou pâle verrier

10. Je permets que m'allume
Le pauvre ouvrier,
Forgeron sur l'enclume
Ou pâle verrier

11. Les gerbes d'étincelles
Que je sème au vent,
Emportent sur leurs ailes
Vos rêves d'enfants.

12. Si bien que sur la Terre
Les plus malheureux,
Sont les traîne-misère
Qui n'ont point de feu.

13. Ma suprême espérance
Est qu'un jour viendra,
Où Dieu, plein d'indulgence,
Me délivrera

12. Si bien que sur la Terre
Les plus malheureux,
Sont les traîne-misère
Qui n'ont point de feu.

13. Ma suprême espérance
Est qu'un jour viendra,
Où Dieu, plein d'indulgence,
Me délivrera

14. Lors, j'irai d'une haleine
Au divin séjour,
Retrouver forme humaine
Et brûler... d'amour.

15. Mais je sens que j'expire;
Écoutez la voix,
Qui faiblit et soupire
D'un vieux feu de bois.
16. Ma leçon, la dernière,
Vous dit : « Mes enfants,
On ne fait rien sur Terre
Qu'en se consumant. »
15. Mais je sens que j'expire;
Écoutez la voix,
Qui faiblit et soupire
D'un vieux feu de bois.

16. Ma leçon, la dernière,
Vous dit : « Mes enfants,
On ne fait rien sur Terre
Qu'en se consumant. »

 

 Comment doit-on danser la Légende du Feu

La Légende du feu a été écrite pour Chamarande (lieu où se tinrent les camps de formation des Scouts de France de 1922 à 1951), et c'est là qu'elle a été dansée pour la première fois. Les altérations dont elle a été l'objet nous invitent à donner ici la seule façon correcte et élégante de la danser.

Trois remarques d'abord :

Mouvement du couplet :

« Les scouts ont mis la flamme »

Partant du pied gauche, marche vers le feu. En prononçant « flamme », on met le pied gauche sur le rebord du feu.

« Au bois résineux »

Marchant à reculons, on se retrouve à son point de départ sur la syllabe « neux ».

« Écoutez monter l'âme »

Départ du pied gauche comme au 1er vers; pied gauche sur le rebord du feu à la syllabe « âme ».

« Qui palpite en eux »

Retour à reculons, sur la syllabe « eux ». Cette marche aller et retour doit être rythmée, légère, sur les pointes, accompagnée d'un léger balancement des bras.

Mouvement du refrain :

Le refrain est une ronde; ce n'est pas une farandole échevelée; ronde cadencée et régulière : éviter absolument de courir.

« Monte flamme légère,
Feu de camp, si chaud, si bon »

On tourne, vers sa droite. Les mains unies, en sautant légèrement sur ses pointes (le chant dit : mystérieux et très doux - donc rien de violent). Sur la syllabe « bon » (1er temps de la 2e mesure), on repart vers la gauche tandis qu'on chante :

« Dans la plaine ou la clairière,
Monte encore et monte donc. »

Remarquez le mezzo forte du chant. Sur la syllabe « donc », chacun si l'on a dansé régulièrement doit être revenu à sa position de départ.
On commence alors un 3ème mouvement : reprise de marche vers le feu.
Sur la syllabe « Mon » (2e temps de la 9e mesure), on marche vers le feu comme durant le couplet, mais à la dernière syllabe de la répétition :

« Monte encore et monte donc »
On monte des deux pieds sur le cadre. 4 danseurs de chaque côté, en élevant au moment où l'on arrive, les bras vers le ciel, les mains restant unies. On demeure ainsi immobile durant le point d'orgue, sur « donc ».

Puis, tandis qu'on chante
« Feu de camp si chaud si bon, »
On redescend en ramenant les bras à leur position normale et l'on revient à reculons à la place où l'on doit se trouver, sur la syllabe « bon ».

Sous peine de rendre la chanson inintelligible, les couplets doivent être chantés dans l'ordre. Pour abréger on peut sauter les couplets 7 à 12.

Les couplets #15 et #16 doivent être chantés et dansés de plus en plus lentement.

À la fin du dernier refrain, le cercle étant alors à sa plus grande dimension, les danseurs, en conservant encore les mains unies, saluent en s'inclinant vers le feu.

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Mis à jour / révisé le 17-12-2008
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