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 Scoutisme de Baden-Powell 

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Mon rôle de chef (d'assistant) 

La maîtrise aura avantage à consulter la section du chef de patrouille.

En tant que chef ou assistant, vous faites partie du mouvement scout. Vous avez fait votre promesse scoute (ou la ferez bientôt). Lors de cette cérémonie, vous vous êtes engagés sur l'honneur, rappelez-vous :

Sur mon honneur, avec la grâce de Dieu,
Je m'engage à servir de mon mieux Dieu et ma patrie
À aider mon prochain en toute circonstance,
À observer la loi scoute.

Cet honneur, vous devez l'assumer totalement. Il ne faut donc pas être scout à cause de l'uniforme, mais l'être au fond de l'âme. Le scoutisme doit être d'abord et avant tout une sorte de comportement, un style de vie, une façon de penser. C'est par l'application de la loi scoute dans notre vie, la pratique de la B.A., l'observation de la promesse, la fidélité à la devise et aux vertus que nous y arriverons.

Si nous ne sommes pas de véritables scouts, comment pourra-t-on insuffler aux jeunes l'esprit scout?

De plus, en remplissant votre de demande de nomination, vous avez signé un texte dans lequel vous vous êtes engagés à servir loyalement le mouvement scout en respectant la loi.

Qu'est-ce qu'un chef?

Le chef, c'est celui qui sait, qui veut, qui réalise, et aussi, celui qui fait savoir, qui fait vouloir, qui fait réaliser.

Le chef, c'est celui qui sachant ce qu'il veut, sait aussi proportionner l'effort à l'effet qu'il veut obtenir.

On n'est chef que dans la mesure où l'on est capable de faire partager à un groupe quelconque l'idéal dont on vit, pour s'amuser à le réaliser malgré tous les obstacles.

Décider n'est rien; ce qui importe, c'est que les décisions soient exécutées. C'est pourquoi être chef, ce n'est pas seulement commander, mais c'est choisir ceux qui doivent réaliser, les éduquer, les animer, les soutenir, les contrôler.

Comprenons bien le sens et la grandeur du nom de « chef ». Le chef, c'est celui qui sait à la fois se faire obéir et se faire aimer. Ce n'est pas celui qu'on impose; c'est celui qui s'impose. Pour commander aux hommes, il faut savoir se donner.

Voulez-vous savoir quel est le véritable chef?
Demandez-vous à qui, en cas d'échec, serait imputée la responsabilité.

Mon rôle vis-à-vis des jeunes

Le principe directeur de notre effort est d'encourager le jeune à prendre en main son éducation plutôt qu'à attendre des autres son instruction. Il faut donc travailler à atteindre les cinq buts du scoutisme avec les jeunes que nous avons sous notre direction.

Rappel des 5 buts :

Une des choses les plus intéressantes dans notre rôle de chef ou d'assistant est de découvrir chacun des jeunes, de faire ressortir ce qu'il y a en lui, de s'emparer de ce qu'il y a de bon et de développer ce potentiel.

On doit semer chez eux un idéal à atteindre et qui les marquera profondément :

Il faut donc être en contact avec les jeunes et c'est en étant prêt d'eux que notre rôle prend toute son importance :

En jouant avec eux, il faut être capable de se mettre à leur niveau.

Ne jamais négliger une occasion d'éduquer sans en avoir l'air.

Il faut avoir un profond respect de l'enfant pour qui nous sommes des exemples vivants.

Nous ne savons pas tout le bien ou tout le mal que
nous pouvons faire chez les jeunes qui nous observent.

Mon rôle vis-à-vis la maîtrise

Dans un fonctionnement de maîtrise, chaque membre doit collaborer et cette collaboration se doit d'être loyale et intelligente comme le veut la loi scoute. Ceci se traduit, entre autre, par :

La maîtrise doit former un bloc et se répartir les différentes tâches. Chacun doit fournir une collaboration empressée et désintéressée. Il faut beaucoup d'entente, d'amitié et de confiance entre les membres de la maitrise. Il faut respecter les préférences et les compétences de chacun, mais tous devraient savoir se débrouiller dans les différents domaines. Il faut savoir discuter, faire des critiques constructives et accepter les critiques.

L'oeuvre de la maîtrise est-elle l'oeuvre d'une équipe?

Comme dans toute organisation, il y a un chef. Cependant, sans lui enlever son caractère de chef, nous attendons de chacun des membres de la maîtrise, faisant équipe avec le chef, d'être, non des exécutants ou des chefs d'un jour qui réalisent un programme prévu, mais une équipe qui pense, réfléchit et prend effectivement part à la direction de l'unité.

La délégation

Comme le travail de maîtrise est un travail d'équipe, le chef doit déléguer différents dossiers. Il ne peut, de toute façon, tout faire seul. C'est aussi un bon moyen de s'assurer une relève.

La délégation repose sur la confiance et elle comprend 4 étapes :

  1. Il doit clarifier l'objectif à atteindre, le problème à résoudre et la tâche à accomplir;
  2. Il s'entend sur les critères et les étapes d'évaluation;
  3. Il donne des précisions sur l'ensemble de la responsabilité transférée;
  4. Il demande un compte rendu.

Il existe des facteurs pouvant bloquer la délégation.

Facteurs qui bloquent de la part d'un chef :

Facteurs qui bloquent de la part des assistants :

Pour qu'il y ait délégation :

Mon rôle vis-à-vis du mouvement

Nous sommes des ambassadeurs du scoutisme.

C'est à travers nous et par nous qu'on juge le mouvement scout, qu'on l'apprécie ou qu'on le discrédite et ceci, non seulement dans les activités strictement scoutes, mais en toutes circonstances.

Chacune de nos bonnes actions a une répercussion sur la réputation du mouvement. De même en est-il de nos bêtises et de nos lâchetés.

Rien ne nuit autant au scoutisme que le mauvais travail ou le manque de jugement de certains chefs.

De plus pour continuer à grandir, le mouvement à besoin d'une implication honnête de la part de tous ses membres. Cette implication peut se traduire, au minimum, par un échange d'idée et d'opinions lors de nos différentes participations aux activités de l'association.

Mon rôle vis-à-vis les parents

Nous collaborons à l'oeuvre des parents, mais nous ne prenons pas leur place.
Les parents laissent entre nos mains ce qu'ils ont de plus cher : leur enfant.

On doit donc faciliter et continuer la tâche de parents dans l'exercice de leur rôle d'éducateur.

Nous devons appuyer leur autorité et la renforcer. Nous devons exiger la même chose que les parents et ne pas aller à l'encontre de leur autorité.

Nous ne devons jamais trahir la confiance que les parents mettent en nous.

Nous devons agir devant les jeunes comme on le ferait devant les parents.

Nous devons entretenir une bonne communication avec les parents, les tenir informés : réunion de parents, lettre, téléphone, être présent à la sortie des réunions, etc.

Même si le mouvement se dit bénévole, les parents attendent de nous que nous donnions le meilleur de nous-mêmes. Ne soyons pas inférieurs à la haute opinion que les parents ont de nous.

Suiv.: Mon implication

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Mis à jour / révisé le 13-04-2009
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